Après des années de relation, la routine s’installe progressivement, reléguant peu à peu la passion des débuts au second plan. Alors que certains s’en accommodent, d’autres aspirent à redonner du piquant à leur vie intime et se laissent tenter par l’infidélité. Et le phénomène n’est pas rare : 42% des Français admettent avoir déjà été infidèles au moins une fois dans leur vie*.
Mais depuis quelques années, une nouvelle tendance se dessine dans le monde des relations extra-conjugales : l’infidélité consentie.
C’est en effet ce qu’a remarqué Gleeden, le leader de la rencontre extra-conjugale en Europe. Fort de sa communauté de plus de 11 millions de membres à travers le monde, la plateforme spécialisée dans les rencontres entre personnes mariées ou en couple a mené une enquête auprès de ses membres** afin de mieux appréhender ce phénomène.
1 infidèle sur 5 l’est avec l’accord de son/sa conjoint(e)
Après avoir interrogé plus de 4000 personnes mariées ou en couple à la recherche d’aventures extra-conjugales, 21% des répondants indiquent que leur partenaire officiel est au courant de leurs envies d’ailleurs.
Mais lorsqu’on leur demande la façon dont ils ont abordé le sujet avec leur partenaire, plus de la moitié des sondés (52%) reconnaissent que c’est la découverte de leur infidélité qui a été l’élément déclencheur. Seuls 18% des répondants indiquent avoir instauré cette liberté sexuelle dans leur couple dès le début de leur relation.
D’autres expliquent que le sujet a émergé au cours d’une conversation ouverte avec leur conjoint(e), que ce soit de leur propre initiative (13%) ou que la discussion ait été initiée par leur partenaire (9%). Pour finir, 5% admettent que cette redéfinition des contours de leur fidélité a été rendue possible grâce à une thérapie de couple.
Une quête de liberté parfois unilatérale
Pour aller plus loin, Gleeden a demandé à sa communauté s’ils se considéraient en couple libre et si leur partenaire officiel était également à la recherche d’aventures extra-conjugales. Seuls 17% de l’ensemble des répondants affirment être officiellement en couple ouvert et 12% que leur conjoint partage leurs envies d’ailleurs.
Lorsqu’on s’intéresse uniquement aux membres dont le/la conjoint(e) est au courant de leurs envies d’ailleurs, plus d’un tiers (36%) admettent que leur partenaire n’est pas dans une quête similaire.
67% des infidèles aimeraient être en couple libre
Gleeden a ensuite questionné les membres qui ne se considèrent pas encore en couple libre s’ils étaient intéressés par cette liberté relationnelle. Les résultats sont sans équivoque : plus des deux tiers (67%) des infidèles expriment le désir d’explorer cette forme de relation au sein de leur couple.
Et à en croire les personnes déjà engagées dans ce type de relation, les bénéfices de cette ouverture de leur couple sont nombreux : une grande majorité souligne une diminution de la culpabilité (54%), une complicité accrue avec leur partenaire (48%), une confiance renforcée dans leur couple (44%) et en eux-mêmes (24%). D’autres évoquent une augmentation de leur libido (38%) mais également un niveau de stress réduit (31%) et, dans l’ensemble, un bien-être accru (42%).
Un modèle de couple encore tabou et incompris
Solène Paillet, directrice de la communication de Gleeden analyse : « Cela fait déjà plusieurs années que nous observons cette tendance grandissante, où nos membres décident de s’inscrire sur Gleeden avec l’accord voire l’encouragement de leur conjoint(e). À la suite de discussions franches et honnêtes, souvent déclenchées par la découverte d’une infidélité, ils parviennent à un consensus : ils ont envie de rester ensemble tout en s’autorisant d’explorer des relations en dehors du couple. »
Elle ajoute : « Cela ne les catégorise pas nécessairement comme libertins ou polyamoureux. Ils ne cherchent pas à vivre cette expérience ensemble, et n’ont pas forcément envie d’être au courant de ce que l’autre fait. Il s’agit plutôt d’une ouverture de leur couple à la possibilité de rencontrer d’autres personnes afin de relancer une libido en berne ou mettre un peu d’extra dans une vie devenue trop ordinaire. »
Elle continue : « Ce modèle de couple libre reste encore tabou et mal compris, car il défie les normes sociétales actuelles et peut prendre de nombreuses formes. Certains peuvent décider de s’autoriser des aventures d’un soir tout en excluant toute relation suivie. D’autres vont accepter que leur partenaire explore d’autres relations, à condition que ce ne soit pas dans la même ville. Toutes ces nuances sont sujettes à des discussions au sein du couple, visant à établir des limites claires et à renforcer la confiance. »
Pour conclure : « Il est aussi intéressant de noter que plus de deux tiers des infidèles aimeraient explorer ce type de relation. Le défi réside dans le fait que leur partenaire n’est probablement pas sur la même longueur d’onde ou n’a pas la même conception de l’infidélité. Ce problème est souvent ignoré au début des relations, car la fidélité sexuelle est la norme. Cependant, une fois que la routine s’installe et que le dialogue ouvert manque, cela les pousse vers l’infidélité et le mensonge.
Dans tous les cas, nos membres choisissent de s’inscrire sur Gleeden car ils savent qu’ils pourront y rencontrer des personnes ayant les mêmes envies et attentes tout en préservant leur anonymat. Qu’il s’agisse d’une infidélité consentie ou non, ils ont besoin d’un espace sécurisé pour cultiver leur jardin secret en toute discrétion. »
*Etude Yougov pour Gleeden réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 21 avril 2022 auprès d’un échantillon de 1023 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
**Etude réalisée sur gleeden.com du 04 au 11 janvier 2024 auprès de 4341 membres hétérosexuels (2175 hommes et 2166 femmes) mariés ou en couple en France, Belgique et Suisse ayant déclaré être en recherche active de relations extra-conjugales sur les 12 derniers mois.