Les Français peuvent-ils pardonner l’infidélité ?

Pardonner l'infidélité de son conjoint ?

Sondage IPSOS : 48 % des hommes et 40% des femmes pardonneraient une infidélité de leur conjoint(e)

« Il m’a trompé », « Elle a passé la nuit avec un autre »… Une fois le choc de la découverte passée, que se passe-t-il ensuite ? Les Français décident-ils de pardonner l’infidélité de leur partenaire, ou au contraire de ne pas laisser passer cet écart ? Et à l’inverse, l’infidèle s’attend-t-il à être pardonné Gleeden.com, le premier site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes, a mené l’enquête avec l’Institut IPSOS auprès de 819 Français âgés de 18 à 65 ans afin de mieux comprendre un phénomène rarement soumis à l’analyse : le pardon de l’infidélité.

 

L’infidèle est-il trop dur avec lui-même ?

En effet, 68% des Français ne s’attendent pas à être pardonnés si leur infidélité venait à être découverte par leur partenaire. La culpabilité ou encore la peur de la réaction de l’autre semblent constituer des freins qui empêchent les infidèles d’envisager que leur conjoint(e) puisse passer l’éponge… Cependant, plus de 4 Français sur 10 déclarent pouvoir pardonner leur partenaire si ce/cette dernièr(e) s’offrait un petit écart adultérin ! Les hommes sont les plus enclin à pardonner : 48% d’entre eux accorderaient leur pardon, contre seulement 40% des femmes ! Les femmes seraient-elles plus rancunières que les hommes en matière d’infidélité ?

 

Y-a-t-il des infidélités que l’on pardonne moins ?

4 Français sur 10 – hommes et femmes confondus – déclarent pouvoir pardonner une infidélité d’un soir hétérosexuelle de leur partenaire. L’histoire d’un soir homosexuelle semble quant à elle plus acceptée par les hommes que par les femmes. En effet, 44% des hommes pardonneraient leur partenaire si elle avait une aventure avec une femme. Seules près de 2 femmes sur 10 en feraient autant si leur conjoint passait la nuit avec un homme ! Messieurs, n’y-a-t-il pas là une part de fantasme inavoué ?

L’infidélité suivie, qui se poursuit dans le temps, est quant à elle jugée moins pardonnable par les répondants. Moins de 2 Français sur 10 interrogés pardonneraient une infidélité hétérosexuelle suivie de leur partenaire. De nouveau, l’infidélité homosexuelle est plus acceptée par les hommes que par les femmes : 3 hommes sur 10 pardonneraient l’aventure suivie de leur conjointe avec une femme, tandis qu’une femme sur 10 pardonnerait l’infidélité régulière de son partenaire avec un homme.

 

Si on ne se touche pas, ça ne compte pas ?

Gleeden.com, le site leader des rencontres extra-conjugales, permet aux personnes mariées d’entrer en contact via le site en toute sécurité, puis, si elles le désirent, de se rencontrer « en vrai ». Pour les Français, aucun problème a priori si leur partenaire ne franchit pas le cap de la rencontre, puisque 6 Français sur 10 et 5 Françaises sur 10 pardonneraient une infidélité à caractère virtuel !

L’infidélité sans rapport sexuel est-elle tolérée par les Français ? En ce qui concerne les hommes, il semble bien que oui ! En effet, 46% des répondants masculins passeraient au-dessus de l’infidélité platonique de leur partenaire ! Ceci est moins évident pour les femmes, qui ne sont que 3 sur 10 à déclarer pouvoir en faire autant. L’infidélité « mentale » de l’homme – qui implique complicité et petites attentions dédiées à une autre que soi – semble être moins bien acceptée par les femmes. Pour les hommes, il semble en tout cas que tant que rien ne se passe sous la couette, tout est pardonnable !

 

* Ces résultats sont extraits de la grande étude internationale menée par l’institut IPSOS pour Gleeden.com en Juin 2014 afin de mieux connaitre les comportements des Européens en matière d’infidélité. Réalisée auprès de plus de 4000 personnes en France, Italie, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni, l’ensemble des résultats de cette étude donnera lieu à l’Observatoire Européen de l’Infidélité.

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