Les publicités Gleeden.com censurées en Ile-de-France

Publicités Gleeden censurées en Île-de-France

Les publicités de Gleeden.com ont été censurées en Ile-de-France

En ce début de mois de février, Gleeden.com, site de rencontres pour personnes mariées, a vu sa campagne d’affichage sur les bus censurée dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine, notamment à Versailles et à Sèvres. Gleeden.com continue de créer le débat autour de la liberté d’expression. Retour sur une censure sans précédent dans l’histoire de la marque.

 

 

Une campagne validée par le Jury de Déontologie Publicitaire et Média Transports

Comme toute autre marque, Gleeden.com doit soumettre ses campagnes publicitaires à différentes instances qui statuent ensuite sur leur diffusion. Aujourd’hui censurée, la dernière campagne du site leader des rencontres extra-conjugales sur l’arrière de 2100 bus d’Ile-de-France du 27 janvier au 9 février 2015, a été validée et a obtenu son droit de diffusion par le Jury de Déontologie Publicitaire et Média Transports.

Quelques jours avant la fin de la campagne, Média Transports a informé – sans autre forme d’explication – la société Gleeden.com que plusieurs villes d’Ile-de-France (Poissy, Rambouillet, Saint-Germain, Chatou, Conflans, Versailles, Sèvres) avaient demandé le retrait des affiches suite à des plaintes d’usagers. Entre autres, le collectif catholique les Précurseurs – proche de la Manif pour Tous – a créé une pétition contre la campagne d’affichage du premier site de rencontres pour personnes mariées et a contacté les sociétés de transports par emails et via Twitter. Près de 8 réseaux de bus dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine, tels que Kéolis et Transdev, ont arrêté la diffusion de la campagne Gleeden.com sans consulter Média Transports au préalable.

Cette censure est d’autant plus étonnante que ce n’est pas la première fois que Gleeden.com communique au sein de l’espace public. De plus, cette campagne ne comportait aucun élément visant à choquer. Les publicités de la marque font à chaque fois réagir : elles font sourire et créent le débat de par leur impertinence et leur ton toujours humoristique. En revanche,  la censure de ces affiches est historique.

Solène Paillet, porte-parole de Gleeden.com, réagit dans le reportage que France 3 a dédié à cette censure : « On ne comprend pas les réactions et les plaintes des usagers sachant que nous avons l’habitude de communiquer. Cela fait 5 ans que le site existe et que nous communiquons sur Paris et la région parisienne. C’est la première fois que des affiches sont retirées avant la fin de la campagne ».

 

 

 

Les réactions des institutions en faveur de la campagne de Gleeden.com

La société de transports RATP n’a pas cédé à la pression de ces demandes et n’a pas manqué de réagir via son compte Twitter, en réponse aux personnes réclamant le retrait total des affiches Gleeden.com : « La RATP est tenue de se conformer au principe de liberté d’affichage défini par la réglementation en vigueur et ne peut s’ériger en censeur d’une pub si la réglementation est respectée »

Du côté de Média Transports, on s’insurge également du retrait de la campagne d’affichage de Gleeden.com. Ainsi, la Directrice Juridique de Métrobus, Sylvie Doerflinger, réagit dans le reportage que le 19/20 de France 3 a consacré à Gleeden.com : « On n’est pas en train d’attaquer directement l’institution du mariage (…) et par conséquent, l’adultère n’étant plus un délit pénal, une faute civile, le fait de ne pas respecter le devoir de fidélité n’est plus d’ordre public ».

Dans un contexte sociétal où les Français revendiquent une liberté d’expression totale, le retrait des affiches de Gleeden.com alimente un débat qui est plus que jamais d’actualité. Comme toute autre marque, Gleeden.com a le droit de communiquer au sein de l’espace public et les institutions publicitaires lui reconnaissent ce droit. En effet, l’infidélité ne constitue plus un délit pénal depuis 1975. La marque répond à un besoin exprimé par un grand nombre de Français (43% d’entre eux déclarent avoir déjà été infidèles – Source IFOP 2014) qui souhaitent pouvoir vivre leurs envies d’aventures en toute sécurité et discrétion grâce à une plateforme qui leur est spécialement dédiée.

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