Ces infos sur la sexualité des infidèles que vous n’auriez pas pu deviner !

Le sexe est-il meilleur lorsqu’on est infidèle ? Apparemment oui ! Alors que la routine et les habitudes ont tendance à étouffer progressivement la sexualité des couples mariés, l’infidélité est un moyen de changer de partenaire sexuel et de rebooster une libido en berne. Mais quelles sont les véritables habitudes charnelles des infidèles ? Ces données clés, établies grâce aux réponses de plus de 15 000 membres européens de Gleeden,  risquent de vous surprendre.

La sexualité prend une place essentielle au sein d’une relation extra-conjugale et nombreux sont ceux qui franchissent le pas de l’infidélité dans le but de retrouver un plaisir oublié au sein de leur relation officielle. Le challenge, le goût de l’interdit et la nouveauté seraient-ils la recette d’une sexualité exaltée ?

 

Un(e) amant(e) : liberté et plaisir décuplé ?

Pour les personnes interrogées, l’infidélité semble être avant tout le moyen de se libérer des conventions, de tenter de nouvelles expériences et de faire passer son propre plaisir avant le reste. 62% des répondants déclarent atteindre souvent l’orgasme avec leur amant(e) contre seulement 21% avec leur conjoint(e). Ils sont également une grande majorité (78%) à admettre expérimenter plus de pratiques sexuelles avec leur amant(e). La moitié d’entre eux utilisent des sex toys seulement avec leur amant, et près d’un quart d’entre eux admettent avoir expérimenté le sexe anal pour la première fois avec leur amant(e) !

 

L’infidélité : un brin de nouveauté pour oublier l’usure du couple

L’étude le montre, les petites attentions sexuelles sont en majorité réservées aux amant(e)s. Les membres interrogés expliquent notamment pratiquer souvent les préliminaires avec leur amant(e) mais rarement avec leur conjoint(e). Eh oui, parfois le manque d’efforts et l’usure du couple prennent le pas sur le désir. Une majorité écrasante de 65% des membres interrogés admettent d’ailleurs ne se sentir que rarement excités par un baiser de leur moitié. Après quelques années, les marques d’affection ne semblent plus avoir la même saveur.

C’est sans doute pour cette raison que la majorité des membres interrogés déclarent faire deux fois plus l’amour avec leur amant(e) qu’avec leur conjoint ! La relation extra-conjugale semble être un véritable déclic libidinal.

Renouer avec le plaisir, pimenter son quotidien et ressentir les frissons d’un début de relation, c’est aussi ce que viennent chercher les membres sur Gleeden. « Mon conjoint partage ma vie depuis 14 ans et malgré nos efforts à tous les deux, depuis quelques années j’ai l’impression qu’il n’y a plus de désir entre nous » – explique Anne, 39 ans, mariée depuis 12 ans : « Depuis que j’entretiens une relation extra-conjugale, j’ai retrouvé un équilibre entre vie d’épouse et mère de famille et vie de femme. Et surtout, j’ai retrouvé le chemin du plaisir, que je pensais avoir définitivement perdu. »

 

Maïa Mazaurette, auteure, chroniqueuse et sexperte Gleeden réagit à cette enquête :

« Ce qui est intéressant dans cette étude, c’est que les personnes interrogées auraient certainement jugé leurs relations extraconjugales exactement comme leurs relations conjugales… mais après cinq, dix, vingt ans ! Ce n’est pas une question de personne mais une question de moment, d’élan vers l’autre. Il serait d’ailleurs parfaitement improbable que tous les amants soient meilleurs au lit, plus attentionnés, que tous les maris – et même chose côté femme, que toutes les maîtresses soient plus inventives que toutes les épouses ! Ce qui se traduit ici, c’est qu’on fait plus d’efforts quand on est encore dans la phase de séduction, de conquête, de passion dévorante.

Mais attention à ne pas en conclure immédiatement que tout début de relation vaut mieux que la routine. Si la plupart des infidèles restent en couple, c’est aussi parce que les baisers “indifférents” les rassurent, parce que les rapports sans préliminaires demandent moins de temps, parce qu’on n’a pas toujours envie de montagnes russes émotionnelles… bref, parce qu’ils savent apprécier deux types de rapports différents. Et complémentaires ! »

* Sondage en ligne Gleeden.com mené du 7 au 14 octobre auprès de 8 103 hommes et 7 969 femmes membres européens

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