Aujourd’hui, lundi 21 décembre 2020, c’est le solstice d’hiver mais pas seulement ! En plus d’être le jour le plus court du calendrier, c’est aussi celui où l’on met mondialement l’orgasme à l’honneur. Mais malheureusement cette année, il semblerait bien qu’il n’y ait pas grand- chose à célébrer… Du moins pour les femmes !
En effet, d’après la dernière étude* réalisée par Gleeden, 2020 serait tout simplement la pire année pour l’orgasme féminin ! Après avoir interrogé plus de 12 500 membres féminins et 11 200 membres masculins en ligne, plus de 8 femmes sur 10 (81%) estiment avoir moins joui cette année que l’année précédente contre seulement un tiers des hommes (33%).
Moins d’envies sexuelles et une charge mentale en hausse pour les femmes
Les principales raisons évoquées par ces dames ? Une moindre envie de faire l’amour avec leur partenaire pour 61% des répondantes mais également une libido en berne entrainant une baisse de la masturbation pour 58% d’entre elles. Et même quand elles arrivent à trouver la motivation pour s’adonner à un acte sexuel, elles sont plus de 54% à avoir des difficultés à atteindre l’orgasme.
Pour près de la moitié d’entre elles (48%), la charge mentale supplémentaire de devoir s’occuper des tâches ménagères mais également des enfants (44%) a impacté négativement leur capacité à jouir cette année. Et à cause des confinements, 42% d’entre elles avouent que l’éloignement avec leur amant a été un véritable un manque à « prendre son pied ».
2020, une année orgasmique pour les hommes !
En ce qui concerne la gent masculine, les méandres de l’année 2020 ne semblent pas avoir impacté leurs capacités à atteindre l’orgasme, bien au contraire ! Ainsi, ils sont même plus de la moitié (51%) à avouer avoir plus joui en 2020 que l’année précédente !
Sauf qu’il s’agit en grande partie d’orgasmes solitaires ! Ils sont en effet plus de 72% à avoirprofité des confinements successifs et du travail à domicile pour augmenter le nombre deséances masturbatoires. Une récente étude réalisée par IFOP révélait d’ailleurs que le télétravail avait globalement boosté la libido des français.
Près des deux tiers des répondants (63%) avouent également avoir consulté plus régulièrement des sites pornographiques ou encore pris le temps de cultiver leur imaginaire érotique en dialoguant plus régulièrement en ligne avec des inconnus (41%), boostant ainsi leur libido et leur envie de se faire plaisir.
Seul un petit tiers (31%) ont trouvé plus d’occasions pour faire l’amour, que ce soit avec leur partenaire officielle ou pas.
*Etude réalisée du 1 er au 13 décembre 2020 auprès de 12654 femmes et 11 233 hommes membres du site en France, Belgique et Suisse mariés ou en couple ayant déclaré avoir un(e) amant(e) en 2020.
